Le Jardin des Évêques
L’ancien jardin épiscopal offre aujourd’hui un vaste espace libre et arboré
de 3 hectares en cœur de ville.
Les enclos regroupant potagers et vergers ont laissé place à un champ de Mars puis à un parking. Le jardin à la française a conservé son bassin et une partie de sa structure arborée, mais les parterres et jardins de broderie ont disparu.
Au fil du temps le parc s’est transformé, simplifié, adapté aux nouveaux usages. Le parc s’est dégradé, victime d’une surfréquentation et d’usages trop impactant. Le patrimoine arboré dont nous héritons aujourd’hui est en souffrance (arbres vieillissants, tailles excessives, champignons, sol compacté et sec). Restaurer l’ancien jardin épiscopal demande une approche globale et non pas spécifiquement historique, botanique ou écologique. Le parc doit être considéré comme un ensemble vivant et évoluant dans le temps.
Cette approche va se décliner sous différents thèmes :
– Assurer une continuité historique dans la restauration.
– Retravailler les limites du parc et ses liaisons avec la ville.
– Restaurer le sol pour favoriser le développement végétal.
– Accompagner et réorganiser les usages pour préserver le parc.
– Gérer l’eau et améliorer la perméabilité du sol.
– S’adapter aux nouvelles pratiques et demandes des habitants.
– Définir une palette végétale, minérale, de mobilier, d’éclairage…
– Restaurer la structure arborée en élargissant la palette et en préservant
les cadrages.
– Replanter des strates herbacées, arbustives et arborées intermédiaires
pour enrichir le parc et diversifier les différents espaces.
– Recréer une multitude de jardins en associant les habitants à leur conception
et leur gestion.
– Accompagner la commune dans l’entretien à long terme du parc.
L’ensemble exceptionnel que constitue la cathédrale, le palais épiscopal,
les jardins des Évêques et le monument aux morts, classé au titre des Monuments Historiques exige une grande précision dans la prise en compte du déjà là.